Etant donné le dilettantisme concernant l’apprentissage des dates historiques des élèves de CM1, je mets en ligne l’avant dernière leçon d’histoire. 1562-1598, on est en plein dans l’inquisition ce tribunal religieux qui torture les hérétiques (c’est à dire les petites gens qui ne sont pas assez catholiques aux yeux de la hiérarchie religieuse).
Les Guerres de religions 1562-1598
30 ans de conflits entre catholiques et protestants
Résumé des guerres de Religion – Au début du XVIe siècle (1500-1600) , un religieux du nord de l’Allemagne (dans la ville de Wittenberg) nommé Martin Luther conteste l’Église catholique et met en place la Réforme. Il écrit 95 thèses contre les indulgences qui sont des autorisations (un laisser-passer pour le paradis) en échange d’une somme d’argent. Et oui, l’église Catholique à besoin d’or pour construire la plus grande Basilique de Rome au Vatican: la cathédrale saint-pierre.

Très vite, le mouvement révolutionnaire protestant va se diffuser dans toute l’Europe. En France, la Réforme est répandue par les pensées de Calvin. Mais le mouvement prenant de plus en plus d’ampleur, les réformés ne tardent pas à faire l’objet de persécutions et de meurtres. Divisée, la France sombre dans une série de guerres civiles que le contexte politique du pays ne cesse d’alimenter : ce sont les guerres de religion. Les conflits armés dureront plus de 30 ans et ne s’achèveront qu’avec l’effort de réunification d’Henri IV. Aussi, irrémédiablement, les huit guerres de religion mènent à l’absolutisme français: c’est à dire louis XIII et Louis XIV (le roi soleil)
Quelles sont les origines des guerres de Religion ?
Apparue en France sous le règne de François Ier, la Réforme ne connaît pas tout de suite d’opposition. Le roi, bien que catholique, fait en effet preuve de tolérance vis-à-vis des Protestants. Toutefois, ceux-ci, bien décidés à répandre leur confession, finissent par l’exaspérer, notamment lorsqu’en 1534, des placards hostiles (de la publicité pour les protestants) à la messe sont affichés dans tout le pays, jusque dans la chambre royale. C’en est trop, le roi offensé amorce immédiatement une série de persécutions pour expulser les « hérétiques » du pays. La répression se poursuit sous le roi Henri II, catholique sans fermeté qui laisse se développer sous son règne le pouvoir de la famille de Guise, de fervents catholiques avides de pouvoir. Sa mort apparaît comme une aubaine pour les Protestants, puisque c’est François II, son jeune fils inexpérimenté, qui lui succède. Ils profitent donc de la fragilité politique du pays pour organiser la conjuration d’Amboise, en 1560, afin d’influencer le jeune monarque. Mais leur projet échoue.
À la mort du roi, son frère, Charles IX, lui succède alors qu’il n’a pas 10 ans. Sa mère, Catherine de Médicis, prend donc la régence du pays. Malgré le comportement de son défunt époux et la conjuration d’Amboise, elle mise sur la conciliation des deux tendances religieuses. Avec l’aide de son nouveau chancelier, Michel de L’Hospital, elle fait ainsi signer à son fils l’édit de janvier, plutôt favorable aux Protestants. Mais François de Guise, évincé du pouvoir à cause de sa position rigide en faveur du catholicisme, ne l’entend pas ainsi et organise le massacre de Wassy en 1562. L’événement tragique déclenche aussitôt la première des huit guerres de Religion françaises.
Comment se sont déroulées les huit guerres de Religion ?
La première guerre de Religion : de 1562 à 1563
La politique de tolérance du pouvoir royal se conclut par un échec et entraîne la première guerre de Religion. D’ailleurs, la famille royale ne semble guère pouvoir contrôler la situation. Cette première guerre qui débute par le massacre de Wassy voit s’opposer François de Guise et le connétable de Montmorency dans le camp catholique, au prince de Condé et à Gaspard de Coligny dans le camp protestant. Elle se clôt finalement sur l’assassinat du duc de Guise et sur la paix d’Amboise. Bien que les Protestants aient essuyé une défaite à Dreux, ils sortent du conflit avec de nombreux avantages.
Il va suivre 7 autres guerres de religion revenons sur la troisième 1572-1573
Au lendemain de la troisième guerre de Religion, la France s’apprête à connaître l’un des pires massacres perpétrés sur le territoire. En effet, Gaspard de Coligny, de plus en plus influent auprès du roi, envisage de prendre les armes pour soutenir Guillaume d’Orange contre les troupes du roi d’Espagne (le fils de Charles Quint). Le projet ne plaît ni à Catherine de Médicis, ni aux Guise qui passent à l’action : le 22 août 1572, Coligny échappe de justesse à une tentative d’assassinat. Les rouages du massacre de la Saint-Barthélemy se mettent en place.
Que s’est-il passé lors du massacre de la Saint-Barthélemy ?
La reine mère convainc son fils que les Protestants, réunis dans la capitale pour le mariage de Marguerite de Valois et d’Henri de Navarre (Henri IV), sont en train de comploter contre lui. Elle craint également que les Guise ne se retournent contre l’autorité royale, c’est pourquoi elle préfère s’allier à eux. Dans la panique, le roi donne son aval à l’exécution des chefs protestants. Le massacre de la Saint-Barthélemy fait 3 000 morts dans la capitale le 24 août 1572. Le prince de Condé et Henri de Navarre, futur Henri IV, sont contraints de se convertir et sont retenus à la cour (« Paris vaut bien une messe » dira Henri IV). Cette quatrième guerre dramatique s’achève avec l’édit de Boulogne, en juillet 1573. Dès cet instant, les Protestants ont perdu toute confiance en la monarchie et s’organisent. Ils lèvent une armée et prélèvent des impôts sur leur territoire.

Comment Henri IV a mis fin aux guerres de Religion ?
Le seul moyen pour Henri IV d’obtenir le trône de France est d’abjurer le protestantisme et de se convertir au catholicisme. Le roi se fait ensuite sacrer à Chartres et fait enfin son entrée dans Paris. Il doit désormais réunifier la France derrière la couronne et, pour éviter une révolte des Protestants, il signe l’édit de Nantes en 1598. Ce dernier leur octroie une grande liberté de culte ainsi que l’égalité civile. Pourtant, la tâche reste difficile. Aucun des deux partis n’est véritablement satisfait, mais la lassitude du peuple joue un grand rôle dans l’abandon des conflits armés. Henri IV est, certes, parvenu à rétablir un équilibre, mais celui-ci reste fragile, comme en témoigne son assassinat par Ravaillac, en 1610.
Bonjour M le directeur, pourriez-vous m indiquer quelques exercices à faire concernant la le leçon de grammaire G11 sur le sujet s’il vous plaît ?
Merci d’avance.
Cordialement.
M Darin.
Sur quoi porte la leçon de madame Cark ?
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