Histoire de la civilisation romaine

L’empire romain de 27 avant J.-C. à 476 après J.-C.

Sous la république romaine, on concilie trois formes de pouvoirs :

-oligarchiques (aux plus riches avec le Sénat),

-démocratiques (avec les comices assemblés du peuple)

-type monarchique avec les consuls désignés pour un an, même si les Romains bannissent la royauté depuis 509 avant J.-C.

Cependant les Romains ont une partie de leurs institutions politiques qui viennent de l’époque royale. À Rome, on compte plusieurs magistratures (questeurs, préteurs, édile, consul) qui font partie du Cursus honorum, la carrière politique pour entrer au sénat où l’aristocratie rivalise. Les Romains comptent deux puissants ordres :

– ordre sénatorial avec les sénateurs

-chevaliers de l’ordre équestre qui ont une fortune à plus de 400 000 sesterces.

Sous la république on compte des statuts juridiques différents. Le droit romain correspond à tous les droits politiques et de mariage et de commerce des citoyens romains, le droit latin correspond à un aspect limité de la citoyenneté romaine avec les droits privés des Romains, mariage et commerce mais pas de droits politiques. On a également des droits collectifs, le droit de cité, des municipes de droit romain et des colonies (droit romain ou latin). En 31 avant J.-C., le neveu adoptif de Jules César Octave remporte une victoire contre son rival Marc Antoine et la reine d’Égypte Cléopâtre VII à Actium.

Il est désormais le seul maître du territoire romain qui couvre une bonne partie du bassin méditerranéen et cela marque la fin des guerres civiles qui agitaient Rome à la fin de la période républicaine notamment à partir de 91 avant J.-C. avec la guerre contre les alliés italiens voulant la citoyenneté romaine, puis entre 88 et 83 la guerre avec Sylla contre Marius et les Marianistes, et entre 49 et 45 avant J.-C. les guerres avec César contre Pompée1 et les Pompéens. En 27 avant J.-C. Octave se fait accepter comme empereur par le Sénat et prend le nom d’Auguste. C’est le début du principat (avec le terme princeps pour l’empereur qui signifiait premier). Par les Res Gestae, un testament politique, Auguste organise sa succession, le sénat voit ses pouvoirs peu à peu diminuer. C’est son héritier adoptif Tibère qui lui succède en 14 après JC. D’Auguste à Néron2 assassiné en 68 avant J.-C. cinq empereurs forment la dynastie des Julio-Claudien en passant par Tibère, Caligula et Claude. En 68 c’est l’année des 4 empereurs, les règles de successions peinent à s’établir, et quatre prétendants s’affrontent pour le pouvoir. Un d’entre eux sort vainqueur en 69, Vespasien qui fonde une nouvelle dynastie les Flavien qui s’étend jusqu’à 96 au terme du règne de Domitien. Avec Nerva en 96 une nouvelle dynastie lui succède, celle des Antonin qui va jusqu’en 192 et compte plusieurs empereurs célèbres comme Trajan (règne 98-117) sous qui l’empire atteint l’apogée, Hadrien (règne 117-134) qui fait construire un mur (limes) le long de la frontière avec l’Écosse actuelle, ou encore Marc Aurèle (règne 161-180) empereur et philosophe Stoïcien.

L’empereur Septime Sévère fonde en 193 la dynastie ds Sévères qui se poursuit jusqu’en 235. Après les Sévères, le déclin de l’empire commence. En 395 apres le deces de l’empereur Théodose l’empire romain se divise en deux pour être mieux administré l’empire romain d’occident et l’empire romain d’orient. Peu à peu la supériorité de la partie orientale s’affirme alors que l’empire romain d’occident subit de nombreuses migrations des peuples germaniques qui s’installent souvent de façon durable. Malgré la victoire des champs Catalauniques de romains et de peuples germains sur les Huns, envahisseurs venu d’Asie centrale, l’empire d’occident s’ecroule. En 476, la chute de Rome marque la fin de l’empire d’occident et l’empire romain d’orient plus imprégné de la culture hellénistique (grecque) subsiste mais se transforme en empire proto byzantin entre le IVe et le VIe siècle.

Les empereurs romains ont contribué à agrandir l’empire a sa taille maximale allant de l’Angleterre actuelle a l’Égypte. Les empereurs avaient un pouvoir de législations et sont célèbres parfois pour des édits. On peut citer l’édit de Caracalla en 212 qui donne la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire (excluant les femmes et les esclaves), l’édit de Milan en 313 de Constantin qui autorise la religion chrétienne dans l’empire et l’édit de Théodose en 385 qui fait de la religion chrétienne la religion d’empire et condamne le paganisme (ce qui n’était pas chrétien , notamment le polythéisme, les Romains autorisent tous les cultes de dieux protecteur des cités, en importent parfois dans le panthéon de leurs dieux avec Mithra dieu venu d’orient par exemple

Les Romains ont également des divinités héritées de celles de la Grèce antique avec Jupiter, Venus, Baccus, Junon par exemple.

Le christianisme naît avec Jésus-Christ de Nazareth qui se présente comme le Messie (un prophète) attendu dans le judaïsme et fils de Dieu, il est crucifié vers 35 après JC par le gouverneur Ponce Pilate le gouverneur romain de la province de Judée appuyé par les autorités juives, car on le considérait fauteur de troubles. (Voir l’image ci-dessous Ecce Homo: voici l’homme).

On a également plusieurs auteurs de poésie et théâtre de l’époque tardo républicaine et du principat latin : Cicéron 106-43 avant J.-C., Florus vers 70-140, Tite Live 59-17 avant J.-C. , Dion Cassius vers 162-235) mais aussi Grec comme Appien, vers 95-161.

Ecce Homo

1Général Romain (106-48 avant J.-C.) qui connaît un grand prestige en nettoyant la méditerranéen des pirates, prend la Syrie, une partie de la Palestine et fonde 39 cités romaines en Orient. Il aide Crassus à mater la révolte de l’esclave Spartacus et vainc également le roi du Pont Bithynie Mithridate VI qui luttait contre les romains en Turquie actuelle. Il est vaincu par César à Pharsale en 48 avant J.-C. et se réfugie en Égypte où il est exécuté.

2Empereur considéré comme fou qui aurait fait brûler Rome. Règne de 54 à 68 et fait assassiner ses rivaux ainsi que sa mère Agrippine. Il se suicide face au soulèvement d’un gouverneur.


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