L’enquête continue …

Et oui, il fallait remarquer que dans la poubelle sur le balcon le costume de prisonnier dépasse un peu. Il a encore laissé une trace derrière lui, le faussaire. Ah Rudolpho, on est perspicace, nous dans la classe ! Continuons l’enquête

UNIE MISE EN BOÎTE PRESQUE PARFAITE

C’est seulement quand Edgar et Amandine lui mettent leur trouvaille dans la poubelle sous le nez que Loulou Ptoux avoue, penaud :

— Bon ben… d’accord, Rodolfo est passé ce matin. Je lui ai juste donné de quoi se changer, puis je lui ai dit de déguerpir. C’est la stricte vérité, je vous le jure.

Faut-il croire Loulou ? Par prudence, Amandine lui demande de leur faire voir l’atelier où Rodolfo Serre fabriquait ses fausses coupures. Ptoux refuse. Edgar menace de faire appel à la police. En traînant les pieds, Ptoux finit par aller chercher la clé.

— Je ne l’ai pas laissé entrer dans l’atelier, vous pensez bien. J’en ai suffisamment soupé avec ce gars-là. L’atelier, je m’en sers maintenant comme débarras, explique-t-il en ouvrant la porte. Un courant d’air agite la lampe qui pend du plafond. Ptoux paraît perplexe. Poussant un gros juron, il montre la vitre brisée du local :

— Je suis sûr que ce sont ces satanés moutards qui, tout à l’heure, m’ont cassé les oreilles en jouant au ballon dans la cour.

— À une heure où ils devraient être en classe ? dit Edgar, dubitatif. Et où est donc le ballon, je vous prie ? Non, mon cher Ptoux, d’après ce que je vois, cette vitre a été brisée volontairement. Probablement par Serre qui, après son passage chez vous, a dû s’introduire ici. À la recherche de quelque chose de très précieux, je suppose.



Question : Qu’est-ce qui prouve l’effraction et le mensonge ?

Réponse le samedi 30 décembre et une autre énigme.


Publié

dans

, ,

par

Étiquettes :

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *