Edgar et Amandine ont tous les deux aperçus la boite qui était sur les débris de verre par terre. Et non pas sous les débris. Cela prouve que Rudolfo Serre était là après que la vitre a été cassée. Cela prouve qu’il était bien dans l’atelier.
DE QUOI METTRE LES BOUTS
Visiblement troublé, Loulou Ptoux va pour vérifier que rien d’important ne lui a été dérobé lorsque le téléphone sonne dans l’appartement. Il remonte en courant. Amandine se tourne vers Edgar :
– À ton avis, Rodolfo et Loulou sont-ils toujours de mèche ?
– Pas sûr. Mais qu’est-ce que Serre est venu chercher ici ?
– Certainement pas les faux billets. Après son arrestation, la police a passé l’atelier au peigne fin. En vain. Serre a dû les cacher…
Les pas pressés de Loulou Ptoux interrompent la réflexion d’Amandine.
– La voiture ! s’égosille-t-il, cramoisi. Elle a disparu ! C’est le concierge qui vient de me l’apprendre. Il ne reste plus que la bâche qui l’abritait.
– Mais quelle voiture ? demande Edgar. – Eh ben, ce vieux tacot qui traînait au fond de la cour depuis une éternité. J’ignorais que c’était la bagnole de Rodolfo, je vous le jure ! Il a dû se sauver avec, l’espèce de… de… de…
La colère étouffe Loulou Ptoux et son deuxième juron de la journée. Mauvaise nouvelle, se dit Amandine. Comment rattraper le faussaire en fuite sans avoir une idée de son véhicule ? C’est alors qu’elle aperçoit sur le vieux secrétaire encombré une photo encadrée avec soin. Discrètement, elle la glisse dans son sac. Avant de faire une deuxième découverte non moins importante. Edgar suit son regard.
– C’est donc ça qu’il est venu chercher ici, murmure-t-il.
Question : Quel objet a permis au faussaire de prendre le large ?
Solution le mercredi 3 janvier prochain.
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